Descendants des Celtes, puis des Burgons, grand envahisseurs au Vème siècle qui amenaient leurs chevaux et leurs boeufs, les premiers habitants de nos communes chassaient à leur aise et faisaient paître leurs troupeaux jusque dans les alpages.
Au XI ème siècle la savoie toute entière fait partie du Saint empire Germanique. Au sommet de la hiérarchie, il y a l'empereur d'Allemagne qui règne sur une foule de seigneurs tous soumis à son autorité. Mais sont pouvoir est très limité à cause de la puissance de certains de ses vassaux.
En Savoie, trois grandes familles se disputent le pays : Les comtes de Genève, les sires de Faucigny et les comtes de Savoie. A côté de ces trois grandes familles, une quantité de petits seigneurs se partagent les terres en fiefs : Les sires de Féternes, la famille de Neuvecelle, qui toutes possèdes des biens dans la vallée d'Abondance et Chevenoz qui appartient depuis très longtemps à la puissante famille d'Allinges.
Aujourd'hui encore à Chevenoz un lieu-dit situé au dessus du feu courbe, s'appelle "les Joues d'Allinges".
Mais à cette époque, les communes n'existent pas, les limites des paroisses, dont la formation remonte entre le VIIIème et IXème siècle ne correspondent pas à ce qu'elles sont aujourd'hui. Le tout placer sous l'autorité de l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune en Valais Suisse.
Les premières traces écrites de la vallée datent de 1108 entre le sire de Féternes et le Chanoine d'Abondance et en 1237 pour la paroisse de Chevenoz, de Béatrice de Gresy venue de Henri d'Allinges (Généalogie de la maison d'Allinges) et en 1250, le pape Innocent IV permet à l'abbé d'Abondance d'entrer en possession des églises paroissiales de Vacheresse, Chevenoz, Larringes, Féternes et Evian à la condition ques les recteurs des ces églises, qu'ils soient chanoines ou prêtres, versent les redevances dues à l'ordinaire.
Ensuite quelques écrits de 1411 à 1864 en relation avec les visites d'évêques pour la bonne marche des paroisses.
Avec la révolution française, abolition des paroisses en commune, donc la séparation de Chevenoz et de Vinzier qui faisaient partie que d'une seule paroisse.
En 1895, construction de la nouvelle église, école-mairie qui se déplace au nouveau chef-lieu.